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Vol de mots

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19 juillet 2004

Lundi gris, lundi pluie... Après une belle fin de

Lundi gris, lundi pluie...
 
Après une belle fin de semaine dont un dimanche superbe, revoilà la pluie en ce beau lundi! J’écoute KMS Radioblog, j’y trouve des petites perles pour décorer cet autre matin gris. L’été comme une grosse goutte qui aspire la vie. Heureusement que l’on s’est fait griller comme des homards, hier, sur la plage...
 
J’ai avalé des pages toute la fin de semaine. Bouquins anglophones, "thrillers" en phrases qui se regardent comme un film Tv.  Conséquence bizarres à ces mots digérés, mes songes ont été gentiment bousculés. Rêves étranges et sans sens, qui barbouillèrent mes nuits dernières. Je vois passer l’inspiration entre deux mots mais le temps s’envole avant que je n’aie pu l’attraper. Patience et boules de gomme...
 
Envies de revoir mes amazones. Moment mensuel de femme naturel. Les ingrédients mijotent dans la grosse marmite de l’humanité. Réalité surannée. Les oiseaux se taisent, ciel voilé, les chats se cachent. Gaia n’est pas revenue. Subtile tristesse intérieure qui me submerge. Petit Yoda, boule d’affection, mâle lunaire d’une famille disloquée, démembrée, miauline entre mes jambes, ma famille féline est en crise... 
 
Cette semaine, Petite Clo viendra nous éclairer de sa lumière enfantine. Poussière d’enfance avant que n’arrivent les ouragans de ce mot déjà honni, ce mot que je peux à peine chuchoter sans déferler les éclairs de ma petite sœur et les regards courroucés de mon homme.
 
Adolescence, c’est pourtant pas un crime! Si le mot existe, c’est qu’il y a une raison qui se cache entre ses lettres attachées. Petite Clo fêtera ses douze ans fin août. C’est la fin d’une époque et le début d’une autre. 
 
En fait, c’est juste la vie qui balade son grand cirque sur ce fil du temps qui se déroule au présent...
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19 juillet 2004

Brève de campagne matinale Chaque matin, devant

Brève de campagne matinale
 
Chaque matin, devant la fenêtre de notre chambre, dans les arbres derrière les fougères, les écureuils font la foire. Ils réveillent les corneilles qui font du bordel et ils me tirent, à chaque fois, d’un sommeil serein.
 
Je grogne, je m’étire, les écureuils s’engueulent. C’est sûrement la faute d’un chat qui passe par là. J’ouvre un œil sur le petit jour qui se lève. Je grimace, enjambe l'homme endormi et pose un pied à terre...
19 juillet 2004

Anecdote de foule Coincée sur la colline dans une

Anecdote de foule
 
Coincée sur la colline dans une foule compacte, j’absorbe la musique qui me résonne dans  le corps. Petite scène, petite île de lumières devant un grand lac humain, un lac canadien (on pourrait aussi dire québécois mais cela coule moins bien à l'oreille!) ... 
 
Au bout de quarante-cinq minutes de concert, des crampes insistantes me donnent l’idée de m’accroupir. Mon voisin le plus proche fait de même. Deux têtes parmi un univers de jambes qui se regardent. Il me dit :
 
-         Quand, je t’ai vu faire, je me suis dit, je vais faire pareil!
 
Je souris doucement et m’étire entre les mollets qui m’entourent. Il continue :
 
-         C’est vrai que cela repose les jambes!

Je le regarde et réponds :

-         Oui, j’avais trop mal au dos, cela donne un petit repos. Et la vue est pas pire!
 
Je fais mine de caresser la paire de fesses devant moi, sachant très bien que c’est son petit ami. Amusé, il en profite pour le faire lui-même. Je ris avec lui et lui dit
 
-         En plus on est à hauteur de fesses, que demander de plus!
-         C’est vrai,
qu’il me répond, le paysage est pas mal sous cet angle...
 
Je lui souris et ondule en silence avant de me relever à hauteur d’homme. Le garçon fait de même et tandis que Juan me serre dans ses bras. Il prend la main de son amant en me jetant un dernier coup d’œil curieux...
19 juillet 2004

Fleurs de peau... Du sable et de l'eau claire,

Fleurs de peau...
 

Du sable et de l'eau claire, 

Gouttes d'encre gravées sur ma peau,

Grains de sable, grain de peau, moment d'eau,

Rébellion liquide et coccinelles flottantes,

Ma peau sans douleurs, ma peau en couleurs.

Un petit poisson gigote et s'envole.

Schploufff!

10 juillet 2004

Samedi de juillet, Montréal matin.Un matin comme

Samedi de juillet,
Montréal matin.

Un matin comme il y en eut tant d’autres dans ma vie. Montréal se chauffe l’asphalte sous un soleil de plomb. Foules et cacophonie urbaine. Toujours la même impression de rentrer à la maison, toujours la même envie de fuguer au fond de l’être.

J’aime Montréal autant que je la fuis. Étranges sensations, cocktail de paradoxes et de mémoires. Je contemple la montagne au loin. Perchée haut sur ce balcon, je regarde le ciel. J’écoute les oiseaux et le ronron des autos. Ves, K. et Juan dorment encore.

Tranquillement, le soleil éblouissant grimpe dan un ciel d’azur...

Montréal la belle, Montréal toute verte. Arbres épanouis et oiseaux chantant le béton. Quelque part autour du plateau magique, je respire la ville une autre fois. Escaliers en colimaçon, bruissements de feuilles et le vrombissement d’un hélicoptère haut dans le ciel accompagnent mes pensées confondues...

Simplement vêtue d’un bas de pyjama et d’un « soutien » brodé, le regard dans les arrières cours bariolées, j’aspire la lumière citadine sur ma poitrine. Rayons de chaleur pour cœur glacé.

Il est encore bien tôt en ce samedi de juillet, en ce Montréal matin...

Lorsque je suis au village, entourée de nos gaulois locaux, je ne pense guère aux curiosités montréalaises. Mon goût pour ces curiosités citadines s’est tari avec la naissance de mes cheveux blancs, il a été remplacé par une subtile affection baroque. Pas besoin de penser à Montréal, je la trimballe au fond de moi. Morceaux de ville en mes pores, petit bout de plateau ancré en mon identité, plus profondément que ces coccinelles qui me courent sur la peau.

Derrière Montréal il y a l’enfance. La France. Un autre état. Un autre continent. L’année de mes quinze ans une autre « moi » est née au cœur de la grande ville bilingue. Montréal Ouest ou Est, comme tu me parus immense du haut de mes 15 ans.

Montréal ma belle, comme tu me parais petite à l’horizon de mes 32 ans. Toi qui m’as donnée cette allergie du béton, toi qui m’as inculquée cette liberté d’être. Tu m'as appris la tolérance. Tu m’as donnée l’Amour, tu m’as enrobée de tes luxes, tu m’as enivrée de sensations et d’idées, tu m’as tourmentée dans tes excès. Tu m’as divertie à l’aide de tes multiples charmes, sans que je ne m’en rende compte, tout doucement, tu es entrée en moi...

Je t’ai quittée en même temps que Lui. Un jour peut-être redeviendrons-nous amies... ou pas! Je t’aimerai toujours dans le fond de mon cœur. Toujours tu resteras là, enfouie en mon être, tout comme Lui...
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10 juillet 2004

Cherche été désespérément...Ciel gris qui

Cherche été désespérément...

Ciel gris qui dégouline, ce matin encore l’été se dérobe. Une larme, je verse. Dieu merci, hier, la pluie n'était pas au rendez-vous, ce qui est pas mal mieux pour des concerts en plein air! Faut dire j’avais amené un parapluie, le ciel a dû en être tant choqué qu’il en a oublié de pleurer!

Le festival d'été bat son plein malgré l'absence du soleil. Petit tour de manège musical. Nous avons raté le début de Yann Perreau, pourtant si sexy sur la grande scène des plaines. Didine est ma pomme étions aux anges...

Puis il y a eu Tryo et son immense foule. Autre scène, autre parc, visages anonymes et mêmes refrains. Tout le monde dans le même bain.

Tryo avait amené sa « boite à jazz », voici quelque chose qui me pris un peu par surprise. Morceaux revisités avec une touche de jazz, étrange et bon à la fois. Québec sous la brume nocturne, Tryo sur sa plage, de la musique dans ma tête...
10 juillet 2004

Nuages d'eau...La vie est une jungle pleine de

Nuages d'eau...

La vie est une jungle pleine de ronces et de fleurs mélangées. À coup de machette, je coupe les têtes des mauvaises graines. «Yeah! Coupe les têtes, c’est à la mode y paraît!» Dis, tu veux pas la fermer deux minutes et me laisser rêver tranquille!!! «Pffff...»

Bon! Voilà comment on perd un fil de mots entre deux humeurs volatiles...

Une ridule d'eau. Un grain de sable. De la poussière et des nuages. Y’aurait pas un autre fil invisible qui traînerait dans les environs?

1 juillet 2004

J’écris quelques mots au soleil sous la pluie.Le

J’écris quelques mots au soleil sous la pluie.

Le ciel est bleu comme les yeux d’un ange, régulièrement de fortes rafales de vent poussent de gigantesques nuages opaques. Ceux-ci assombrissent durant quelques instants le jour qui se voile. Ils échappent une averse plus ou moins grosse et passent leur chemin...

Le soleil redevient roi, il grille la Terre après la pluie. Brumes fantômes qui s’évaporent. Le temps effectue une drôle de danse qui s’accélère parfois de manière absurde. Il en perd tout sens. Arrivent alors ces moments étranges où l’on peut écrire au soleil sous la pluie...

De fines gouttes se glissent entre mes mots. Elle mouillent mes phrases en riant tandis que le soleil, haut dans un ciel d’azur, illumine le papier qui se gribouille inlassablement.
1 juillet 2004

Via le blaugue à Beleg (trouvé chez Oldcola), un

Via le blaugue à Beleg (trouvé chez Oldcola), un p'tit "stir-up" au soleil...


How to make a Etolane
Ingredients:

3 parts friendliness

3 parts courage

3 parts beauty
Method:
Stir together in a glass tumbler with a salted rim. Add a little curiosity if desired!

Username:


Personality cocktail
From Go-Quiz.com
1 juillet 2004

Moments de vie...Dehors le tonnerre gronde, le

Moments de vie...

Dehors le tonnerre gronde, le ciel se voile une fois encore et tombe la pluie sur l’herbe et mes tournesols...

J’attends avec impatience le soleil et le retour de ces moments d'écriture sur le sable à me faire griller comme un homard...

29 juin 2004

Plume égarée sur la plageDes grains de sable se

Plume égarée sur la plage

Des grains de sable se glissent entre mes mots taquins. Étoiles de lac, paillettes d’eau, un vol de libellule entre deux rayons de soleil. Une abeille butine et je badine...

D’énormes nuages circulent au dessus de nos têtes, certains aussi vaporeux que du coton et d’autres aussi "compacts" que du béton. Armée de ciel en cavale.

Clapotis du temps qui s’efface inexorablement. Cris d’enfant et rires coquins. L’été s’installe au village. Tendres moments entre deux souffles de vents. Un instant de plage coincé entre deux pages. Je me penche et ramasse la petite plume oubliée sur le sable...
29 juin 2004

Sarah et Wojtek. (Chapitre six)(partie: I, II,

Sarah et Wojtek. (Chapitre six)
(partie: I, II, III, IV, V)

Seule dans cette petite chambre oubliée, elle entendit au loin d’autres tirs, d’autres cris. Larmoyante, elle s’enroula dans une couverture et s’installa dans le fauteuil de cuir qui conservait encore un peu de la chaleur de son cousin disparu avec sa virginité et le reste de son innocence...

Engloutie par la fatigue et les émotions, Sarah sombra dans un sommeil profond. Elle se réveilla dans la pénombre. Elle avait mal. Son corps était un amas de souffrances. Son intimité violée semblait avoir pris feu. Un souffle brûlant ravageait les moindres recoins de son âme. Elle se leva doucement. Elle s’avança vers la fenêtre surplombant le bureau. Elle baissa son regard sur la rue et examina ses environs.

Tout était calme. Pas un chat pour venir troubler le lourd silence qui semblait absorber ce quartier tout entier. Elle frissonna de toute sa chair. Une sensation pesante enserrait ses entrailles. Une atmosphère morbide se dégageait de ces lieux inconnus.

Tout était paisible et pourtant tout semblait respirer la mort, la haine, le malheur. C'était tout aussi inexplicable que palpable. Son estomac gargouilla bruyamment. Elle eut tant l’impression qu’il faisait un vacarme incroyable que son cœur se mit à battre la chamade. Elle se recroquevilla derrière la fenêtre sale. Ombres parmi les ombres, elle envisagea un instant de sortir, d’aller voir cet univers dans lequel elle avait été catapultée. D’explorer ce quartier qui la gardait prisonnière. Peut-être pourrait-elle rencontrer quelqu’un pour lui expliquer quoi faire ? Un vieux, bourré de sagesse ancestrale qui aurait les mots justes pour lui faire comprendre ce monde rendu sauvage ! Mais, et si elle tombait sur des nazis ! Une puissante nausée l’envahit d’un coup. Non, elle ne pouvait sortir ! Elle retourna s’asseoir dans le fauteuil.

Elle avait envie de s’allonger. Elle regarda le lit. Sa seule vue faisait bouillir le moindre de ses organes. Elle se détourna pour regarder la lune qui montait dans le ciel. Elle se perdit les idées dans la blancheur de l’astre si loin. Des larmes commencèrent à couler, sans bruits, sur ses joues pâles. Elle pensa à ses parents. Elle savait qu’elle ne les reverrait plus. Elle se dit que c’était un peu comme s’ils avaient eu un accident. Cela arrivait parfois. Les gens mourraient souvent dans des accidents, c’était tout à fait normal. C’était triste mais c'était normal. Elle se vit aller à leur enterrement, recevoir les condoléances des proches, elle pleura ses parents et vécut la cérémonie d’adieu dans sa tête. Un sourire effleura son visage lorsqu’elle imagina les bras de Wotjeck où elle se réfugiait une fois tout le monde parti. Ils allaient dans le jardin. Dans l'herbe fraîche, ils s'allongeaient côte à côte. Il se tournait vers elle, il la regardait avec tendresse et la serrait contre son coeur battant. Sarah sentit alors son coeur se remettre à vivre timidement dans sa poitrine. Elle s’endormit avec des baisers imaginaires sur sa peau meurtrie.

À l’horizon du ghetto de Varshaw, un petit jour gris se levait. Éclairant à nouveau les horreurs de cet endroit maudit, une autre journée débutait en enfer. Dans un immeuble délabré, perdu au milieu de dizaines d’autres pareils que lui, dans une petite chambre sombre sous les toits, Sarah, emmitouflée dans une couverture rouge rêvait aux délices de l’Amour...
29 juin 2004

Un pont français pour Faiza...Encore une fois,

Un pont français pour Faiza...

Encore une fois, j’ai décidé de traduire un extrait du blog de Faiza. Évidement ce n’est pas de la grande littérature, c’est juste de l’humanité à cru. J’aime bien traduire des bouts d’humanité...

Faiza est bien loin de ma réalité, pourtant son authenticité me touche. Je ne suis pas forte sur le port du voile. J’ai tendance à croire que si la femme à besoin de se couvrir pour se cacher des désirs masculins, cela ne fait que marquer la nature animale de celui-ci. Un jour, j’irai voir chez les nudistes à quoi cela ressemble la vie nue comme un vers...

J’aurais tendance à beaucoup plus respecter le male nu capable de se contrôler et de gérer civilement ses érections, plutôt que le plus saint des hommes qui ne pourrait regarder une femme (hors sa famille), sans que celle-ci ne doive cacher ses atouts féminins pour ne point le troubler! Franchement! Je ne sais pas si je subis là le fond de mon caractère latin ou une désobéissance de fond pour la gente masculine, mais disons que ... j’ai bien du mal avec la version voilée de la femme, le tout sur plusieurs plans, que je ne développerais point ici bas! Mais tant que l'on ne m'y force pas, mes avis s'arrêtent à cette frontière invisible...

Je pense que c’est peut-être pour cette raison que j’ai choisi de traduire ce passage du blog de Faiza. J’aime bien lire ces échanges d'idées qui se déroulent sur le blog de Faiza. Cette correspondance virtuelle qui s’expose dans certaines entrées me plait beaucoup. J'en apprécie le concept. J’imagine qu’elle doit recevoir des courriels de tous genres...

Faiza semble être une bonne musulmane, une femme mature bien ancrée dans sa foi, je respecte cela. J’aime l’idée de tester ma tolérance en essayant de me mettre dans les chaussures d’une autre totalement différente de ce que je suis. Tout comme j’ai le droit d’aller me promener chez les nudistes si cela me tente, elle a le droit de se voiler à sa guise si tel est son choix. Ce n’est pas ma place de la juger ou la critiquer, même si je ne comprends pas ce choix, je me dois de l’accepter. Étrange humanité où se rejoignent et se confondent tant d’extrêmes...

J’ai donc choisi de traduire aujourd’hui un exemple de ces correspondances entre Faiza et ses lecteurs. Dans cet extrait choisi, Faiza communique avec l’une de ses lectrices américaines. Attention! Ceci n’est qu’un extrait hors contexte, pour en savoir suivez les mots de Faiza. Et que dérouille la machine des mots...


Extraits tirés du billet posté le 19 juin 2004:

Faiza,

I just read your two last entries and am very saddened. I did not want my country to go to war with Iraq. I did not want my brother-in-law to risk his life for people that didn’t want us there. Then I started reading the Iraqi blogs (your blog, Zeyad’s blog, Omar’s blog and many others.) I started to realize that there are many intelligent, thoughtful people in Iraq that wish for peace and happiness. Your latest posts no longer reflect this optimism and thoughtfulness. We can not go back and change the past.


Coalition forces are in Iraq and trying to stabilize the government and make it secure and peaceful. If they were to leave today, Iraq would spiral into chaos. The Wahabbis are in your country. Your police and security forces are not strong enough to get rid of them. They do not want a democratic Iraq. They want to create an Islamic state (caliphate) where women are not allowed to leave their homes without a male escort; must be covered from head to toe in an abaya; and cannot drive, vote, work, or speak to any man they are not related to.

These Wahabbis are in your country kidnapping, mutilating, and beheading foreigners - IN YOUR NAME. They are bombing your young men and women trying to find employment - IN YOUR NAME. Are these really the people you want running your country? Do you want them to continue killing innocent Iraqis?

your friend from America
Lori


Faiza,

Je viens juste de lire vos deux derniers billets et je suis bien triste. Je ne voulais pas que mon pays parte en guerre contre l’Irak. Je ne voulais pas que mon beau-frère aille risquer sa vie pour des gens qui ne veulent pas de lui. Puis, j’ai commencé à lire des blogs irakiens (le votre, celui de Zeyad, d’Omar et plusieurs autres). Je me suis rendue compte qu’il y avait beaucoup de personnes intelligentes et réfléchies qui désiraient la paix et le bonheur en Iraq. Vos derniers billets ne reflètent plus cet optimisme. Nous ne pouvons revenir en arrière et changer le passé.

Les forces de la Coalition sont en Iraq pour essayer de stabiliser le gouvernement afin de le rendre sécuritaire et pacifique. S’ils devaient partir aujourd’hui, l’Iraq s’enfoncerait dans le chaos. Les Wahhabis sont dans votre pays. Votre police et vos forces armées ne sont pas assez fortes pour les faire disparaître. Ils ne veulent pas d’un Iraq démocratique. Ils veulent créer un état islamique où les femmes ne sont pas autorisées à quitter leur foyer sans une escorte masculine, où elles doivent se couvrir d’une abaya de la tête aux pieds sans pouvoir conduire, voter, travailler ou parler à un homme sans liens de parenté.

Ces wahhabis sont dans votre pays, ils kidnappent, mutilent et décapitent les étrangers. En votre nom. Ils lancent des bombes sur les jeunes hommes et femmes qui essaient de se trouver des emplois En votre nom. Est-ce vraiment ces gens que voulez pour gouverner votre pays? Voulez vous qu’ils continuent de tuer d’innocents irakiens?

Votre amie en Amérique
Lori

La réponse de Faiza: Well thank you my friend for your kind feelings..
We had never see or hear about Wahhabi in Iraq. But now, in the name of freedom for Iraqi women, USA fighting Wahhabi in Iraq... Who bring them to Iraq? and did they realy exist in Iraq?


We have our freedom in our Islamic way. We drive our cars, wearing hijab, and studying, and teaching, and working different jobs so, your government telling you they are doing good here to free Iraqi women from Wahhabi? We are free since long long years. And our concept about freedom is not like yours... It does`t mean to go out with out control of the family relations..

Our freedom is from our culture. And we can do it in the way we think it`s better. We don`t need America to be the supervisor on our life. And teaching us what is the right way of thinking about our life vocabulary. We can be free, and we love to be free but in our way... Isn`t that one of our human rights?
Faiza


Et bien merci mon amie pour vos bons sentiments...
Nous n’avons jamais vu ou entendu parler des Wahhabis en Iraq. Mais de nos jours, au nom de la liberté des femmes irakiennes, les États-Unis combattent les Wahhabis en Iraq... Qui les a amenés en Iraq? Et existent-ils vraiment en Iraq?

Nous avons notre liberté à notre façon islamique. Nous conduisons nos voitures, nous portons le hijab et nous étudions, nous enseignons, nous travaillons dans différents domaines. Ainsi votre gouvernement vous dit que vous faites de bonnes choses ici pour libérer les femmes iraquiennes des Wahhabis? Nous sommes libres depuis de longues années. Et notre concept de liberté n’est pas le même que le votre. Cela ne signifie pas « perdre le contrôle » de nos liens familiaux.

Notre liberté nous vient de notre culture et nous pouvons la prendre de la manière qui nous semble la meilleure. Nous n’avons pas besoin de l’Amérique pour être le patron de nos vies, et nous apprendre qu’elle est la bonne façon de penser et de vivre notre vocabulaire. Nous pouvons être libre, et nous aimons être libre mais à notre façon. N’est-ce pas là l’un de nos droits humains?
Faiza
28 mai 2004

Le retour du soleil...Les oiseaux chantent dans

Le retour du soleil...

Les oiseaux chantent dans les arbres, le soleil illumine un début de journée prometteur. Je m'en vais aller respirer l'air du dehors! Avant de m'éclipser, un lien pour les loups, trouvé grâce à un p'tit blog de loup. Je voulais redorer l'image du loup à mes yeux, un site tout à propos...

Avec les vacances qui se forment, je suis d'humeur plus joueuse. Avec cette humeur reviennent les petits tests niaiseux que l'on fait comme ça, pour rien, juste parce que c'est le fun...

En passant chez Utena, j'en découvre un auquel je ne peux résister! Et encore une fois, je ne suis pas déçue du résultat! C'est toujours bon pour le moral! *rires* I'm a sucker for all those space-ships and star explorations. And i just luuuuv Chewbacca! See Ya!!!

Which Fantasy/SciFi Character Are You?
Princess Leia
A strong-willed herald of causes against injustice,
you passionately strive to right the wrongs around you.
Somebody has to save our skins!
28 mai 2004

Via MediaTic, je suis ce lien qui me fera


Via MediaTic, je suis ce lien qui me fera découvrir le visage de Salam Pax. Premier blog sur lequel je sois tombée avant de découvrir la blogosphère francophone...

Ma première impression en trouvant sa photo est un petit sursaut de surprise. Tiens, je sais pas trop pourquoi, je l’imaginais plus jeune, moins dans la trentaine. Pourtant il a 30 ans, ce qui est logique! Et puis, ce qui est un peu ridicule, dans le fond, puisque je l’ai lu sans me poser de questions sur son apparence physique! Ce qui m’a plu, c’était cette voix humaine qui me parvenait d’un lointain chaos.

Je regarde son entrevue video. Je m’habitue à sa présence. Je le trouve posé, doux, une autre surprise. Loin d’être déçue de le voir en vrai, je suis plutôt charmée! L’image s’adapte bien à cette perception que j’ai pu m’en faire. En y réfléchissant un peu, cela colle bien. J’attrape au vol la fin de cette entrevue. Petit exercice pour la traductrice en vacances estivales.

Étrange fascination qui porte mon regard vers l’Irak. Par phases, (ou événements), cela me prend. Comme un aimant, Baghdad me cherche (à moins que cela soit la guerre qui me titille la conscience)...

Mais l’envie de comprendre pourquoi s’efface devant la traduction libre « in motion »
Pas mal plus suée que je ne l’aurais cru en suivant ma pulsion première, le langage parlé, jamais essayé encore (correction nocturne aprés réflexions et relecture)...

“... If The Weblog did one good thing, it is trying to break down that war. Look, we have common grounds, there are things which we both like and, you know, try to think of me and the rest of the Iraqis not as the other or them. Once we lumped, (this is happening on both sides), once we “lumped” each other under them and they are so very different, we’ll never be able to get to a common ground, there will be no dialogue…

Si le blogue a fait quelque chose de bien, c'est essayer de "défoncer" cette guerre. Nous avons des points communs. Il y a des choses communes que nous aimons. Essayez de penser à moi et aux irakiens non pas comme "les autres" ou "eux". Une fois que l’on considère en bloc (et cela arrive des deux cotés), une fois que l’on met tout le monde dans le même sac sous l'appelation « eux » et qu'on les juge si différents, nous n’arriverons jamais à trouver des terrains d’ententes, il n’y aura aucun dialogue...

It wasn’t intentional. These are my interests, these are the things I really like and somehow people could relate to it. I think this was a very good thing the weblog did. It gave for a couple of people, who came over to the weblog, a human face to Irak. It’s not typical, definitely not. But it just gives you an idea that there are Irak people there you can relate to…”

Cela n’était pas intentionnel de ma part. Ce sont mes intérêts, ce sont les choses que j’aime et d’une façon ou d’une autre les gens pouvaient s’y rattacher. Je pense que c’est une très bonne chose que le blogue a fait, il a donné à plusieurs personnes,(qui sont passées par le blogue), un visage humain à l’Irak. Ce n’est pas typique, vraiment pas. Mais cela vous donne une idée qu’il y a en Irak des gens comme vous....

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